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AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 21 – 192 pages (2025)

 

1ère partie :   Sur les bancs de l'école

Histoire des écoles de Transinne – Les anciennes et l’actuelleJean-Claude Lebrun

 Le centre de Transinne présente des bâtiments chargés d’histoire, notamment son impressionnant

et imposant bâtiment scolaire. Son implantation proche de la « place », mais en bout d’une rue sans issue,

peut étonner. Elle s’explique par la configuration du lieu et le choix des Transinnois. Mais avant cette

construction de 1865, il existait déjà une autre école située non loin de l’église. Deux siècles d’histoires

scolaires vont marquer la population transinnoise.

Sètimbe su mousture bint souvint comme in deûjime et court prètinsPierre Otjacques

 L’auteur nous conte en wallon la rentrée scolaire : Septembre se montre bien souvent comme un deuxième et court printemps ! En effet, pour les écoliers, les vacances sont terminées et il est temps de retrouver son cartable et de rejoindre ses copains de classe.

 

2ème partie :   Personnalité du terroir

 Monseigneur René Toussaint d’Ochamps, évêque au CongoJean-Claude Lebrun

 Près de l’église du village d’Ochamps, une stèle commémorative rappelle qu’un de ses enfants, missionnaire, a occupé un poste important dans l’ancienne colonie belge du Congo. Monseigneur René Toussaint a vécu la période difficile de ce pays lors de son indépendance en 1960. La religion prônée par ce catholique convaincu aurait dû être source de stabilité. Formé pour apporter la « bonne parole » à une population qui vivait, pour la plupart, dans l’ignorance de la religion, il souhaitait contribuer à la dynamique pluriséculaire de l’expansion du christianisme. Sa vie fourmille de péripéties pittoresques, voire épiques, relatées par ses confrères.

 

3ème partie :    Au service de la nation : guerres et militaires

L’ancien et le « nouveau » monument italien de WellinPierre Lannoy

À Wellin, il existait jadis, au lendemain de la Grande Guerre, un « monument italien », aujourd’hui disparu. Il fut construit en 1919 par des soldats du 2e Corps d’Armée italien (II° Corpo d’Armata), une importante formation de l’armée italienne qui avait combattu en France de juillet 1918 jusqu’à l’armistice et qui cantonnait dans le Luxembourg belge depuis la fin de novembre 1918.

Quand deux rois se rencontrèrent à Libin, le 21 décembre 1918, l’événement fut rapporté dans la presse italienne – Augustin Kreit

Les fastes militaires qui se sont déroulés à Libin à la fin de la Première Guerre mondiale, en présence du roi d’Italie, ont fait l’objet d’un article dans le n° 6 de la revue Aux Sources de la Lesse. Une illustration italienne d’époque rappelle l’importance accordée à cet événement. Il s’agit de la page de couverture de la revue La Tribuna Illustrata du 5 janvier 1919, soit le 1er numéro de la 27ème année (35 x 28 cm).

 

L’engagement militaire sous l’Ancien Régime et au XIXe siècleJean-Claude Lebrun

 Depuis que la guerre se déroule à l’est de l’Europe, de nombreuses voix s’élèvent pour que l’Union européenne renforce sa politique militaire étrangère. Elles affirment que nous avons été trop naïfs ces dernières années en comptant sur les États-Unis, au sein de l’OTAN. Pour la première fois depuis la fin de la conscription en 1993, certains avancent que ce service apportait de la discipline et des valeurs dans la vie des jeunes. Alors la Belgique devrait-elle réimposer un service militaire obligatoire ? Une question pertinente… à éclairer à partir du passé des Libinois.

 

La Garde civique, de la Révolution belge à la « Campagne des 10 jours » –  René Ansay

Dès sa naissance, en 1830, la Belgique se dote de trois forces armées pour protéger ses frontières et maintenir l’ordre et la sécurité sur son territoire. Ces trois outils sont : l’armée, la garde civique et la  gendarmerie. Composée des citoyens en armes, la garde civique devient une réserve pour l’armée et une force de répression lors des manifestations. Peu ou mal formée, de surcroît frondeuse, elle se montre à la hauteur de ses missions ; mais cela ne lui épargne pas les railleries de la presse. Pourtant, elle a su, pendant quatre-vingt-quatre ans, tenir ses engagements au service de la Belgique.

 

4ème partie :    Pratiques anciennes

Médecins ardennais d’autrefoisA. Didier  †

Alors qu’en 1985, pas moins de sept docteurs en médecine, domiciliés à Libin, soignaient la population, l’évolution des soins de santé a beaucoup évolué. De nos jours, et depuis 2011-2012, une Maison médicale est installée à Libin-Bas et offre des services bien différents. Le statut de médecin au sein de la société s’est transformé progressivement et, comme les adeptes du serment d’Hyppocrate se sont de plus en plus spécialisés, leur art de guérir a permis d’allonger l’espérance de vie et plus particulièrement depuis la dernière guerre mondiale.

 

La pratique de la religion au siècle passé à Anloy – Souvenirs – Paul Hermand

La famille Hermand, installée à Anloy depuis le début du xxe siècle, nous a laissé des témoignages inédits sur la vie de cette bourgade. Jean et son fils Maurice y seront instituteurs. Ce dernier avait épousé Anne Taquet, la fille d’Alexandre, lui-même maître d’école à Anloy avant de céder sa place à son beau-fils, Maurice Hermand. Ces personnalités ont donc vécu le quotidien de ce village sur une période de trois générations. Leurs récits apportent un éclairage pertinent sur les us et coutumes d’une population marquée du sceau de la ruralité. Un premier récit a été publié dans la revue du CHTL n° 11. Il rassemblait les souvenirs d’Antoine (1899-1975) sur sa vie de famille, sur sa scolarité, sur les tourments de la guerre 1914-1918, sur l’exode de 1940-1945 et surtout sur sa profession d’instituteur, particulièrement à Maissin. Son jeune frère Paul (1916-2009) les a retranscrits et, en 1970, les a complétés par ses souvenirs personnels édités en partie dans la revue n° 18. Le cercle d’histoire de Libin se devait de transmettre la suite concernant l’aspect religieux. Ce rare témoignage décrit l’ambiance des années 1920-1930 et sert de clef de compréhension d’une époque révolue.

 

5ème partie :    Belles légendes

Les nutons, une spécificité libinoise ? Pierre Ferire

Tout conducteur qui circule sur la nationale 40, qu’il vienne de Libramont ou de la Barrière de Transinne, en pénétrant dans Libin, sera accueilli par un panneau touristique représentant un nuton. Sur le site ardenne belge.be vantant la commune de Libin et ses atouts, cinq photos sont réservées aux nutons et au parcours qui leur est consacré. La commune a manifestement pris ce petit personnage comme emblème touristique. Cela peut se comprendre quand on sait qu’il existe, sur le territoire de la commune, trois sites sur lesquels, selon la tradition légendaire, auraient vécu jadis des nutons.

 

6ème partie :    Les racines villageoises

Les seigneurs de Redu-Lesse-Séchery au cours des sièclesJean-Claude Lebrun

L’histoire de Redu est bien particulière. Ce petit village, situé à l’extrémité de l’ancien domaine de Villance, s’en distingue par le partage de son territoire qui sera pendant de longs siècles entre les mains de deux et même de trois coseigneurs. Les documents les plus anciens le concernant remontent au ixe siècle. Ils nous éclairent peu. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que les archives nous permettent de mieux connaître les seigneurs qui administraient la seigneurie de Lesse-Séchery inclue dans le ban de Redu.

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