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Histoire, promenades, tourisme à Libin, Redu, Villance, Smuid, Ochamps, Anloy, Lesse, Lomme
AUX SOURCES DE LA LESSE – Revue n° 12 – 208 pages (2012)

1ère partie : Période troublée par la guerre

La libération de Libin en septembre 1944Collectif d’auteurs

Près de septante années après la libération de la Belgique par les troupes alliées, les souvenirs

s’estompent et ne sont ravivés brièvement que lors des commémorations patriotiques préparées par

des associations représentant les anciens combattants. Si quelques édiles communaux de Libin épaulent

ces organisations, la population semble peu à peu oublier cette période où la joie de goûter enfin à la

liberté était encore mêlée d’anxiété et de crainte car plusieurs Libinois restaient prisonniers et les

privations étaient nombreuses.

  • Les derniers jours de guerre. Témoignage de Roger Champion

  • Ernest Benoit se souvient de la libération de Villance en septembre 1944

  • Hemingway de passage à Libin – Jean-Claude Lebrun

  • Journal de guerre à Smuid – Jean-Claude Lebrun

  • Album photographique de la libération de Libin – Armand Garnier

  • Album photographique des fêtes de la libération à Libin – Armand Garnier

 

Sous l’occupation pendant la guerre 1940-1945 - De quoi se rafraîchir la mémoire !Ernest Benoit

Restriction ! Réquisition ! Ravitaillement ! Rationnement ! Une époque bien contraignante et beaucoup de souvenirs pénibles. En un peu plus de trente ans, notre territoire a connu deux guerres, celle de 1914-1918 et celle de 1940-1945, soit neuf années de soumission et d’épreuves, de privations et de souffrances.

 

2ème partie : Tranches de vie du passé

Constant Douny, notaire à Libin, construit une maison de maître en 1860-1861 Rétrospective sur cette famille Jean-Claude Lebrun

Plantée au centre de Libin, l’ancienne maison notariale attire le regard… bien plus que l’actuelle maison communale. Cette bâtisse, fièrement entourée de ses murs, rappelle toute une histoire, une épopée même.

Celle du temps des Douny, notaires de père en fils.

 

Jean Cremet, enterré dans le cimetière de Libin, un homme qui a participé à l’Histoire !  – Georges Duchêne

Le long du mur sud du cimetière de Libin, le visiteur peut découvrir une modeste plaque accrochée sur la tombe de la famille Nélisse, mentionnant : « Jean Cremet 1892-1973 ». Mais qui est ce Jean Cremet ? Ce patronyme est inconnu dans la région ! Il eut cependant une vie exceptionnelle et eut des relations avec les grands de ce monde.

 

3ème partie : Aspect d’un village

Ochamps en 1914. Topographie médicale du Royaume de BelgiqueG. Dufort

Continuons notre présentation de l’état sanitaire des villages libinois au début du xxe siècle, situation décrite par le docteur Dufort dans un ouvrage publié en 1914. Ochamps offre la physionomie des villages ardennais qui, à cette époque, ont connu une nette amélioration grâce à beaucoup de nouvelles bâtisses décrites avec précision par l’auteur. Très attentif à l’aspect sanitaire, celui-ci relève l’état déplorable des cours de fermes et conclut « village assez salubre à habiter mais où l’hygiène de la voirie est inconnue ».

 

4ème partie : Présence des religieuses

                                                                                                                                                                             

Des écoles de filles tenues par des religieuses enseignantes dans la commune de Libin Jean-Claude Lebrun

Pour distraire leurs petits-enfants du spectacle trop passif des dessins animés, les grand-mères actuelles usent parfois de stratagèmes ! Elles extraient, de quelques albums jaunis, les photos de leur enfance et s’appliquent à bien énumérer tous les membres de la famille. Quand survient une photo de classe… la tâche se complique. Qui sont ces enfants bien alignés, déguisés comme dans les cortèges carnavalesques ? Qui est cette personne qui porte un long habit noir et un voile tout aussi impressionnant ? Le port du voile n’est-il pas interdit en Belgique ? Alors les souvenirs refont surface et les explications s’embrouillent. Comment parler de ces religieuses qui ont marqué tant de générations de bambins ?

 

4ème partie : Étude historique

Histoire de la place publique de Villance et des bâtiments qui l’entourentJean-Claude Lebrun

La restauration récente de la place de Villance peut susciter un questionnement d’ordre historique. Cette place a-t-elle toujours existé ? Sous quelle forme ? Comment a-t-elle évolué ? Le concept de « place » est plutôt une notion citadine. C’est d’abord un espace public entouré d’habitations et souvent de bâtiments communautaires comme une maison communale, une église et une école. Il pouvait devenir place forte dans certains cas. Ou accueillir des foires et marchés. Généralement, cet espace public s’implante au croisement de routes. C’est le cas pour Villance. Une église existait déjà au IXe siècle, une tour de défense au XIe, une halle avec des foires et marchés au XVIe et une école au XIXe. Cette place a une longue histoire.

 

5ème partie : Récit en dialecte

Nin si bièsses ku ça, sés’lès Walons ! Pas si bêtes que ça, les Wallons !Ernest Benoit

Dès Walons ! On-z-è troûve dins l’monde ètîr : an France, an-Autriche, an Suwêde, ou Maroc, an Chine, an-Amèrique, ossi bin ou Canada kë dins l’Wisconsin. I-z-î ont lêché leûs passêyes. Nos-alans côzer ène miète du tchèrpètî Rennequin Sualem, prëmî injénieûr dë Rwa ; du Djan Djadot, l’hom dès tchmins d’fiêr vicinôs ; des walons al conkète dë l’acî suwèdwa avë Guillaume de Bèche èt Louis de Geer ; du Djan Curtius, fonctionair pwîs fournicheû dë municions du rwa d’Espagne, pwîs industriye, et enfin du Djan Mariotte, comèrçant, pwîs mwaiss dë fwâtches din la valèye du Rhin.

 

6ème partie : Témoignage

Journal de Villançois dans la tourmente de l’indépendance du Congo (1960)Ch. Thilmany

Un demi-siècle après l’indépendance du Congo et la fin de la gestion coloniale de ce pays par la Belgique, les témoins de cet épisode ont conservé dans leur mémoire le souvenir d’un événement qui les a marqués. Plusieurs Libinois ont vécu ces folles journées de juillet 1960. Certains se souviennent et témoignent.

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